Bonjour,
En fait, je suis surpris de lire vos commentaires concernant l'attitude des "jeunes".
Dans les chasses auxquelles j'ai participé, il y avait 90% de chasseurs ayant entre 60 et +/-80 ans... Je n'ai jamais eu de graves remarques négatives à formuler concernant le comportement des "jeunes".
Par contre, je vous cite deux cas vécus parmi d'autres :
Le premier : Avec un honorable chasseur de +/-80 ans, au demeurant très sympathique : Situé 25 mètres sur ma gauche, il tire un coq qui vient droit sur moi... Une autre fois, il est à ma droite et me refait le même coup sur un autre coq... Une autre fois, il est encore et toujours à ma droite, je tire un perdreau devant moi, il est désailé et poursuit son vol en chutant vers ma droite, pas le temps de tirer le second coup qu'il est tiré par mon voisin. Sans compter le nombre de fois où j'étais posté par le Président de la chasse, dans laquelle il n'y a pas de poste fixe numéroté. Notre homme, arrivant en retard, exigeait que je recule vers mon voisin afin qu'il puisse prendre aisément place. Il aurait fallu que toute la ligne des postés recule pour accéder à sa demande, mais afin de ne pas perturber toute la ligne, je restais à +/- 13 mètres de mon voisin de droite ou de gauche qui appréciait... Mais bon, je faisais contre mauvaise fortune bon cœur, car c'était lui qui m'invitait
La dernière fois où j'ai participé à une chasse, celle qui a tout déclenché, c'était le jour où le matin même j'étais mis, comme régulièrement, verbalement en quarantaine par quelques personnes dans la soixantaine
. Dans le courant de la même journée, on m'a reproché de ne pas avoir tiré sur deux chevreuils passés à une quinzaine de mètres de mon poste. Et en finale, cerise sur le gâteau, une demande de notre ami de reculer vers le posté situé 25 mètres à ma droite (presque sur ses genoux), afin que l'un de ses protégés puisse se poster... Là, j'ai dit cela suffit, et je suis parti avant le début de cette dernière traque.
Le second : Je prélève le premier chevreuil de ma vie de chasseur. Un superbe brocard bien connu du patron de la chasse, qui, voici encore 15 jours, arborait fièrement ses six pointes, mais vient de muer. Pas d'honneurs rendus, on le ramène (sans bracelet ?) derrière le pavillon. Je reste près de lui, lui rendant les derniers honneurs seul, respectueusement en le caressant. Arrive un médecin dans la septantaine, qui me dit que c'est un très beau brocard, et me demande de prendre des photos souvenirs de lui, accroupi, soutenant la tête du brocard, ce que j'ai fait de bonne grâce. Ainsi est la vanité humaine. Ce brave toubib ne savait pas que c'était moi qui l'avais prélevé
Il y en a d'autres, je n'ai plus envie d'alimenter ce sujet et j'en ai déjà trop dit.....
Cordiales salutations en saint Hubert, et pour notre ami Chill : wait and see.