Dans ce contexte, la tentation naturelle de l’OPEC est de rétablir son monopole pour fixer les prix à la hausse entre 50 et 120 dollars le baril. Pour cela, elle va continuer son travail de lobbying en sous main auprès des écologistes afin de mettre KO autant d’exploitations de pétrole de schiste qu’elle pourra et éviter ainsi que le marché revienne vers une saine concurrence.
Si les prix se maintiennent entre 20 et 50 dollars, c’est que le marché libre aura la main haute, et que les producteurs islamistes auront perdu un peu de terrain. S’il se situe entre 50 et 120 dollars, c’est que l’OPEC aura retrouvé le moyen de dominer le marché.
Avec les liquidités, qui se chiffrent en milliards de dollars, accumulées pendant le boum des prix, les grosses compagnies pétrolières ont les réserves suffisantes pour attendre de voir comment le marché va tourner, et elles peuvent – et ont probablement intérêt – à laisser le marché s’agiter. Car une baisse durable du prix du baril aura un effet dopant sur l’économie
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