Bonjour Joe,
La corneille noire étant protégée en RW, comme tous les oiseaux vivant en liberté, à l'exclusion de ceux classés gibier et ceux de basse-cour, une demande de dérogation aux mesures de protection peut-être introduite auprès de l'inspecteur général du DNF (
http://environnement.wallonie.be/legis/ ... ons031.htm ) pour les raisons suivantes :
1° dans l'intérêt de la santé et de la sécurité publiques;
2° dans l'intérêt de la sécurité aérienne;
3° pour prévenir les dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries et aux eaux;
4° pour la protection d'espèces animales ou végétales sauvages;
5° pour des fins de recherche et d'enseignement, de repeuplement, de réintroduction ainsi que pour l'élevage se rapportant à ces actions;
6° pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées et de manière sélective, la capture, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains oiseaux en petites quantités. (
http://environnement.wallonie.be/legis/ ... ons001.htm )
Les unes et les autres proliférant, comme pour les pies, vu l'importance de la prédation exercée sur les jeunes du petit gibier et du gibier d'eau, les titulaires de droit de chasse sur des territoires de plaine en général, demandent l'autorisation de régulation sur base du 4° : protection d'espèces animales sauvages.
Savez-vous que la corneille surveille la hase (qui dissémine ses levrauts) lorsqu'elle va les allaiter, puis, les ayant ainsi repérés, s'y attaque, en commençant par leur manger les yeux ...
Comme les pies, elles, sont en plus le principal prédateur/destructeur des nids en général : oeufs et oisillons, de petits passereaux, mais également des pigeons ramiers et autres tourterelles turques, et de rapaces ...
Pour ce qui est du sort leur réservé, elles sont mises à mort par la manière la moins cruelle et la plus expéditive.
Certains (rares) font du bouillon de corneilles.
Quant au côut d'une telle remorque, même s'il en a un, le prix d'un essieu de récupération avec ou sans la structure du châssis (caravane, ... ) est assez faible, et le treillis à béton n'est pas, non plus, d'un coût faramineux.
"Ne reste qu'à" construire la cage, et ensuite à la placer judicieusement...
Outre que l'on peut le déplacer, le grand avantage de ce type de cage, contrairement à une fixe en bois et treillis à poules, il est plus difficile à détruire par les bobos ruraux, amoureux de la nature et des espèces sauvages dont, paradoxalement, la plupart ignore tout des réalités !
Bien à vous,
C.