de vilet alain » 14 Jan 2014, 13:43
Tome 2
Partie pratique.
Elle se déroule à l’identique que pour l’examen. Un moniteur prend en charge un groupe de deux ou trois personnes. L’aspect sécurité est le seul thème.
Chaque personne passe à chacun des stands et est débriefé par le moniteur, qui donne aussi des conseils très terre à terre quant à l’examen. Trois avertissements entraînent l’échec, une seule erreur et c’est l’échec !
La manipulation pour ouvrir et fermer le fusil a été modifiée. C’est assez contorsionniste m’a-t-il semblé, et il faut impérativement faire abstraction des réflexes d’ouverture et d’éjection du fusil !
Il faut, canons vers le bas devant soi, faire tourner le fusil vers la gauche avec la main droite, les canons se présentant comme un juxtaposé par rapport au sol, ensuite ouvrir la clé et la crosse se pousse vers l’extérieur ! Ne pas mettre le doigt sur le pontet, serrer la poignée avec les cinq doigts !!
Je suis droitier !
C’est assez difficile pour un chasseur au long cours, surtout s'il a pratiqué le Skeet ou le Parcours de chasse !
L’index doit rester sur la poignée, tant que le fusil n’est pas épaulé ! On ne peut esquisser un mouvement d’épaulé, si le plateau est orange, ou si le plateau part en direction non safe ! On n’est pas jugé sur l’efficacité du tir ! Donc oublier ses réflexes, ne pas vouloir casser le plateau à tout prix, il faut tirer si c’est tirable et avant qu’il ne soit au sol ! Ni plus ni moins ! Donc entraînement "dry" à effectuer, c’est impératif ; si j’avais été à l’examen j’étais éliminé ! Il faut, sans entraînement, contrecarrer tous ses réflexes acquis et prendre tout en compte et appliquer strictement ce qui est demandé, pas plus, pas moins. La cible humaine apparaît avant le départ du plateau ! Donc, si elle est cachée au départ du plateau, il faut tirer !
Pour le sanglier courant, cela m’a paru simple ; pour la carabine, c’est un Mauser classique.
Recevoir l’arme, vérifier qu’elle est bien vide et que le canon est libre (ôter le verrou !). Remettre le verrou, ne pas verrouiller !
Tenir l’arme canon vers le haut. Faire signe aux voisins, matérialiser les 30° avec les balises, demander le début de battue. Réponse : un coup de trompe ! Tourner le dos à la battue, canon en haut pour alimenter le magasin, canon en bas pour charger et verrouiller. Revenir face à la battue, carabine tenue à deux mains et canon vers le haut. Prêt ! Et le sanglier démarre. Epauler après la balise, c’est un pépère, il va à son aise, on a le temps. Doigt sur la queue de détente seulement après avoir épaulé ! Rester dos à la battue, éjecter la douille et réarmer canon vers le bas. Revenir face à la battue, et second passage ! Idem, éjecter, recharger revenir face à la battue. Demander la fin de battue. Réponse : trois coups de trompe. Se retourner, décharger l’arme canon vers le bas, laisser tomber la dernière munition et faire signe aux voisins ! Verrou non verrouillé. Récupérer les munitions et deux balises, canon vers le haut et verrou en arrière, remettre l’arme au moniteur sans le pointer, donc canon vers le haut et magasin vers lui !
Chargement canon vers le haut, armement et désarmement vers le bas.
Pas de doigt sur le pontet avant d’avoir épaulé !
Présenter l’arme canon vers le haut, magasin ouvert et visible pour celui qui reçoit l’arme !
Mémoriser la séquence des diverses phases.
Au déchargement ne pas tenter d’attraper les munitions, on laisse tomber ! (je sais..).
Les moniteurs sont là pour former, aider, et donnent confiance par leur calme et compétence.
Ils sont curieux de voir le taux de réussite, selon eux il sera plus bas, voire bien plus bas, qu’escompté avec le nouvel examen, mais ils doivent appliquer ! On sert donc de test.
Il est proposé aux candidats de revenir avant l’examen pour faire un parcours pratique.
Il faut souligner la charge de travail que représente cette formation ; c’est un exemple qui ne peut se faire en dehors d’une structure telle une Fédération.
Voilà.
Alain