Bonjour
L'AGW sur le nourrissage impose " Pour le nourrissage supplétif du grand gibier, tout aliment que celui-ci est susceptible de rencontrer naturellement dans son biotope est autorisé, à l'exception des aliments composés et des aliments carnés. Tout nourrissage supplétif comprendra au moins du foin, du préfané ou des produits de l'ensilage. ".
Et vous qu'utilisez-vous ?
Cordialement
Nourrissage supplétif, avec quoi ?
Modérateurs: Centaure, Raboliot
6 messages
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Nourrissage supplétif, avec quoi ?
de Raboliot » 09 Fév 2012, 13:41
«Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche.» Abraham LINCOLN
«L'hypocrisie est un vice à la mode et tous les vices à la mode passent pour vertus.» Molière
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Re: Nourrissage supplétif, avec quoi ?
de Caramba » 09 Fév 2012, 14:07
Du foin, du préfané, de l'herbe ensilée .
Je vais même dire : éventuellement du foin de luzerne.
Mais surtout PAS de nourriture concentrée comme maïs, avoine, orge, etc. ni tourteau.
Ce n'est pas le moment : pour l'instant, les animaux ont un organisme en veilleuse, ils ne bougent pratiquement pas, ils vivent sur leurs réserves accumulées au cours de l'automne et leur métabolisme n'a besoin que de remplissage sous forme de lest alimentaire comme du foin, préfané, herbe ensilée.
Leur donner autre chose ne va faire qu'une chose : réveiller leur métabolisme à une période où les ressources alimentaires sont réduites et alors : bonjour les dégâts !
A propos : chasser et mettre en mouvement les animaux dans les circonstances météo actuelles est non seulement un crime contre l'animalité mais aussi un réveil pour les besoins alimentaires (voir phrase précédente).
Je vais même dire : éventuellement du foin de luzerne.
Mais surtout PAS de nourriture concentrée comme maïs, avoine, orge, etc. ni tourteau.
Ce n'est pas le moment : pour l'instant, les animaux ont un organisme en veilleuse, ils ne bougent pratiquement pas, ils vivent sur leurs réserves accumulées au cours de l'automne et leur métabolisme n'a besoin que de remplissage sous forme de lest alimentaire comme du foin, préfané, herbe ensilée.
Leur donner autre chose ne va faire qu'une chose : réveiller leur métabolisme à une période où les ressources alimentaires sont réduites et alors : bonjour les dégâts !
A propos : chasser et mettre en mouvement les animaux dans les circonstances météo actuelles est non seulement un crime contre l'animalité mais aussi un réveil pour les besoins alimentaires (voir phrase précédente).
Sanglièrement vôtre,
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Re: Nourrissage supplétif, avec quoi ?
de Centaure » 09 Fév 2012, 18:18
Bonjour Caramba,
A votre connaissance, existerait-il quelque part : DNF, Demna, conseils cynégétiques, ou ... , un "guide des bonnes pratiques" ou une étude réalisée en la matière, qui soit consultable en ligne ?
Quid des betteraves et autres pommes, ... , là où le grand gibier est susceptible d'en rencontrer naturellement dans son biotope ?
Bien à vous,
C.
A votre connaissance, existerait-il quelque part : DNF, Demna, conseils cynégétiques, ou ... , un "guide des bonnes pratiques" ou une étude réalisée en la matière, qui soit consultable en ligne ?
Quid des betteraves et autres pommes, ... , là où le grand gibier est susceptible d'en rencontrer naturellement dans son biotope ?
Bien à vous,
C.
À force d'être déçu par les autres, je finirai bien par croire en moi. (Frédéric Dard) 
Regarde ton chien dans les yeux et tu ne pourras pas affirmer qu’il n’a pas d’âme. (Victor Hugo)
La taquinerie est la méchanceté des bons. (Victor Hugo)
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Centaure - Messages: 11226
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Re: Nourrissage supplétif, avec quoi ?
de Caramba » 10 Fév 2012, 18:29
Là où le gibier peut rencontrer des pommes dans son biotope, voyez si elles sont mangées, si oui, pourquoi pas ?
Des tentatives ont été faites en Be avec des drèches de pressoir en hiver et elles ne sont pas attaquées.
En Allemagne, la tradition voulait que l'on ensile, dans des fûts étanches, des drèches de pressoir ou de distillerie en y mélangeant des marrons d'Inde : c'est bien appété, mais les marrons ont la fâcheuse particularité de devoir être compensés pas la prise de nourriture hydratée comme, par ex, l'écorce des arbres...
Pour le reste, ce sont des études réalisées conjointement par les universités de Vienne et de Hanovre qui l'affirment ; en français, peut-être se repérer sur les recommandations de l'institut de Zootechnie de Gembloux ou LLN, à moins que chez Fourrage Mieux.
Quant aux valeurs relevées sur gibier sauvage, elles sont le fruit d'études, d'ailleurs toujours en cours, par l'univ de Vienne : ils ont fait ingérer des sortes de puces électroniques qui restent dans le rumen.
Ces puces fournissent les renseignements suivants : rythmes cardiaque et respiratoire, température, quantité d'eau ingérée, temps passé pour chaque activité effectuée par l'animal (alimentation, déplacements*, dodo, rumination, repos sans sommeil, etc), et l'accès aux affouragements divers avec mesure des quantités respectives ingérées ; des photos réalisées à l'aide de caméras thermiques ont permis de constater que les animaux ont des zones "chaudes" donc de déperdition thermique : le cerveau et le thorax, des zones d'économie relative : le reste du cou et du corps, et d'économie assez complète : les membres ; à ce dernier endroit, les températures mesurées étaient de 8° C, donc juste "hors gel".
*Les déplacements restaient inférieurs à 200 m (à vrai dire, je ne me rappelle pas tout à fait des distances, 200 m, c'est par prudence
, elles sont plus proches de 100 que de 200)
En dépit de tout le respect et l'estime que je peux avoir pour les gens du DEMNA, je ne me souviens pas que cela ait été étudié en Francophonie.
Pauvres Francophones ! Il y en a des choses à apprendre !
Des tentatives ont été faites en Be avec des drèches de pressoir en hiver et elles ne sont pas attaquées.
En Allemagne, la tradition voulait que l'on ensile, dans des fûts étanches, des drèches de pressoir ou de distillerie en y mélangeant des marrons d'Inde : c'est bien appété, mais les marrons ont la fâcheuse particularité de devoir être compensés pas la prise de nourriture hydratée comme, par ex, l'écorce des arbres...
Pour le reste, ce sont des études réalisées conjointement par les universités de Vienne et de Hanovre qui l'affirment ; en français, peut-être se repérer sur les recommandations de l'institut de Zootechnie de Gembloux ou LLN, à moins que chez Fourrage Mieux.
Quant aux valeurs relevées sur gibier sauvage, elles sont le fruit d'études, d'ailleurs toujours en cours, par l'univ de Vienne : ils ont fait ingérer des sortes de puces électroniques qui restent dans le rumen.
Ces puces fournissent les renseignements suivants : rythmes cardiaque et respiratoire, température, quantité d'eau ingérée, temps passé pour chaque activité effectuée par l'animal (alimentation, déplacements*, dodo, rumination, repos sans sommeil, etc), et l'accès aux affouragements divers avec mesure des quantités respectives ingérées ; des photos réalisées à l'aide de caméras thermiques ont permis de constater que les animaux ont des zones "chaudes" donc de déperdition thermique : le cerveau et le thorax, des zones d'économie relative : le reste du cou et du corps, et d'économie assez complète : les membres ; à ce dernier endroit, les températures mesurées étaient de 8° C, donc juste "hors gel".
*Les déplacements restaient inférieurs à 200 m (à vrai dire, je ne me rappelle pas tout à fait des distances, 200 m, c'est par prudence
, elles sont plus proches de 100 que de 200)En dépit de tout le respect et l'estime que je peux avoir pour les gens du DEMNA, je ne me souviens pas que cela ait été étudié en Francophonie.
Pauvres Francophones ! Il y en a des choses à apprendre !
Sanglièrement vôtre,
- Caramba
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Re: Nourrissage supplétif, avec quoi ?
de Raboliot » 12 Fév 2012, 11:54
Pas beaucoup de réactions. 
Personne ne pratique le nourrissage supplétif ?
Cordialement
Personne ne pratique le nourrissage supplétif ?
Cordialement
«Le silence devient un péché lorsqu'il prend la place qui revient à la protestation ; et, d'un homme, il fait alors un lâche.» Abraham LINCOLN
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Re: Nourrissage supplétif, avec quoi ?
de Caramba » 12 Fév 2012, 18:09
Raboliot,
On ne peut que compatir à ta déception.
Pour l'instant, il n'y a guère plus que sur les vieux baux communaux et sur les territoires en bois privés que cela est encore possible : la majeure partie des cahiers des charges en domaniale et autres bois soumis soumettent le nourrissage supplétif à des autorisations voire des demandes de la part du propriétaire.
Et puis, c'est le 4ème hiver rigoureux que nous connaissons : 2009, 2010, très froid sans neige, 2011 pas froid mais neige pendant 6 semaines, 2012, on est dedans, très froid avec un peu de neige.
En Haute Ardenne, on nourrit au foin et ensilage d'herbe et mon ptit doigt me dit que c'est inutile car les animaux n'y touchent pas encore ou très peu ; le plus dur est à venir : les importantes réserves de graisse amassées pendant cet automne si riche en fructifications de toutes sortes vont bientôt être consommées. Pour le moment ce n'est pas encore le cas : les victimes de la route sont encore bien grasses.
Pour le moment, il est possible que nourrir le GG relève plus de la "bonne conscience" des humains que d'une nécessité réelle.
On ne peut que compatir à ta déception.
Pour l'instant, il n'y a guère plus que sur les vieux baux communaux et sur les territoires en bois privés que cela est encore possible : la majeure partie des cahiers des charges en domaniale et autres bois soumis soumettent le nourrissage supplétif à des autorisations voire des demandes de la part du propriétaire.
Et puis, c'est le 4ème hiver rigoureux que nous connaissons : 2009, 2010, très froid sans neige, 2011 pas froid mais neige pendant 6 semaines, 2012, on est dedans, très froid avec un peu de neige.
En Haute Ardenne, on nourrit au foin et ensilage d'herbe et mon ptit doigt me dit que c'est inutile car les animaux n'y touchent pas encore ou très peu ; le plus dur est à venir : les importantes réserves de graisse amassées pendant cet automne si riche en fructifications de toutes sortes vont bientôt être consommées. Pour le moment ce n'est pas encore le cas : les victimes de la route sont encore bien grasses.
Pour le moment, il est possible que nourrir le GG relève plus de la "bonne conscience" des humains que d'une nécessité réelle.
Sanglièrement vôtre,
- Caramba
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