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Date : 27/02/2008
Bien qu'aucun AR n'ait encore déterminé les modalités relatives à l'épreuve à subir pour démontrer la connaissance de la réglementation applicable ainsi que sur la manipulation d'une arme à feu, prévue par les articles 11 § 3. 7° et 12. 1° et 2° de la Loi sur les armes du 8 juin 2006, à titre documentaire, il nous a paru intéressant de vous livrer quelques conseils utiles concernant l'examen pratique de tir tel qu'il est effectué par des moniteurs de tir brevetés ADEPS.
D'après une note d' A. Petiaux & B. Lheureux - Examinateurs ADEPS
Sortir l'arme de sa valise, la diriger vers la cible, éventuellement la décadenasser, vérifier qu'elle est bien vide c'est-à-dire :
Lorsque l'examinateur vous demandera d'effectuer votre tir : ne poser l'index sur la queue de détente que lorsque vous serez en visée et le reposer de suite le long de l'arme immédiatement après le départ de chaque coup.
Ne vous inquiétez pas : Vous ne devez contrôler que la direction de votre tir et le recul de votre arme. Il ne sera tenu aucun compte de la précision pure de votre tir.
Ensuite, et seulement ensuite :
a) S'il s'agit d'un revolver : le maintenir pointé vers les cibles, ouvrir le barillet, ôter toutes les cartouches percutées, écarter la cartouche défectueuse, regarnir le barillet avec les munitions restantes et reprendre le tir. b) S'il s'agit d'un pistolet : en maintenant l'arme vers les cibles et le doigt sur le pontet
Attention l'ordre de la séquence a de l'importance
Les causes du "long feu" sont multiples :
- Amorce percutée, mais non brûlée :
- Amorce percutée et brûlée mais avec un bruit très atténué :
La poudre n'a pas brûlé ou tout à fait partiellement. Ou encore, il n'y avait pas de poudre dans la munition (Cela se produit, même dans des cartouches manufacturées…). La pression provoquée par l'amorce seule est suffisante pour extraire l'ogive de la douille et la faire entrer dans le canon… mais insuffisante pour l'en faire ressortir… Très dangereux car il en résulte que si l'on tire le coup suivant sans extraire la balle du canon l'arme peut ou simplement exploser ! Et si elle résiste elle sera, malgré tout, très gravement détériorée, voire irréparable, sans compter sur les risques réels de blessure ou pire.
S'il s'agit d'une carabine .22 "canon lourd" les dégâts seront moindres que sur un fusil de grande chasse style "300 Winchester magnum", ou d'un revolver ".44 magnum". Mais avec ces derniers types d'armes on risque réellement sa vie et celles des gens qui seraient proches au moment des faits …
Idem que pour le long feu, hormis le premier paragraphe encadré
Tout en maintenant l'arme pointée vers les cibles :
En ce qui concerne le démontage de campagne il ne vous sera demandé qu'un démontage ne faisant pas intervenir d'outillage. Ceci concerne donc plus particulièrement les pistolets de défense ne nécessitant pas d'outil (GP, CZ, Glock, Sig, S&W Beretta, Taurus, HK, IMI, etc…).
Vous devez être capable, après avoir contrôlé la vacuité de l'arme, d'ôter la glissière, le ressort de récupération et son guide ainsi que le canon. Remonter le tout,. re-contrôler la vacuité de l'arme.
Le tout avec une certaine aisance. N'oubliez pas qu'au moment de l'épreuve vous êtes censé être familiarisé aux manipulations de l'arme, que ce soit au point de vue sécurité (essentiel, indispensable, rédhibitoire) ou démontage sommaire.
Une exemption pour l'épreuve pratique vaut dans les cas suivants :
Le déroulement de l'examen est identique quelque soit l'arme utilisée.
En ce qui concerne l'examen pratique de tir au fusil de trap ou de chasse (tir aux clays) pour l'obtention de la licence de tireur sportif FSFSTC : les exigences sont similaires.