Gianni,
Discernement ? Je prêche plutôt pour l'aléatoire, en tout cas en début de saison.
Le principal, l'essentiel est de prélever suffisamment.
Et là, désolé, je ne suis pas du tout d'accord avec les restrictions du rond, et encore moins avec les restrictions de début de saison.
1° restrictions du rond, parfois même avec amendes à la clef : f...ent la m... parce que les individus qui sont vos (nos) invités (nous aussi) se donnent déjà des restrictions; conséquence très grave : le prélèvement nécessaire ne se fait pas et ... bonjour le vieillissement de la population (1 an de plus chaque année, comme vous et moi) ; "je n'ai pas tiré parce que c'était une gatte" ou "je n'allais quand même pas tirer sur une gatte au pas ou au trot" sous-entendu "parce que tout le monde me regarde et que je considère la chasse comme un exercice de tir sur cible vivante mobile à fond la caisse, encore que, si ç'avait été un brocard, je n'aurais pas hésité";
2° restrictions de début de saison : contre productives, car si on veut protéger les gattes (ne mentez pas, c'est comme ça que ça se passe), ce n'est certainement pas en début de saison qu'il faut le faire : ce qui sort d'une enceinte, si c'est un animal expérimenté, ne sortira que la première fois, alors que les couverts sont importants et empêchent justement le discernement; quand la végétation devient plus perméable à la vue, disons à partir de mi-novembre, LA , on peut se permettre des restrictions S'IL LE FAUT VRAIMENT;
3° les orphelins : on ne peut pas à la fois chasser en battue et prétendre ne pas faire d'orphelins, sauf à grossir les rangs des menteurs; je vous rappelle que l'on a à faire avec une espèce territoriale et que les orphelins ne devraient pas le rester très longtemps si on chasse, ne serait-ce que deux fois la même enceinte sur une saison, et même trois fois maintenant que décembre peut être mis à profit pour régler les pendules réellement
4° vous êtes-vous déjà posé la question des orphelins de renards que l'on fabrique quand on tire un adulte au printemps ? Par contre, quand les jeunes ont été enlevés par tir ou piégeage en mai au terrier ou en juin, rien ne s'oppose plus au prélèvement des parents, sauf que, si on le fait, on se prive de beaucoup d'avantages et qu'on se prépare beaucoup d'inconvénients.