Vu le blackout, je m'épanche en 5 points.
Outre ce qui a été relevé dans ce fil:
1) Je trouve étonnant qu'en 279 ouvertures de message il n'y ait que 9 intervenants. J'écrivais pourtant dans le post initial que nous ne devions pas craindre d'avouer notre impuissance.
2) J'accuse l'agriculture. C'est elle, qu'on le veuille ou non, qui a réduit nos plaines en paysages lunaires. Je n'accuse pas les agriculteurs qui eux sont victime du système. C'est marche ou crève, je le sais fort bien. C'est d'ailleurs ainsi pour beaucoup de métiers (cfr l'émission Question à la une du 08 oct au sujet des boulangers). Une agriculture destructrice comme celle que nous connaissons est purement et simplement l’extermination du PG.
3) J'accuse les chasseurs. Ils voyaient le danger arriver; ils ont triché en lâchant. Leur silence, leur inertie et leur hypocrisie les ont rendus complices. Les tableaux les ont aveuglés et fait perdre la tête.
4) J'accuse les associations représentatives de n'avoir fait que des études sans jamais être parvenues à imposer un véritable plan de sauvetage du PG. Que les décisions soient réservées à un diktat conventionnel sans concertation. Les amis de mes amis et les amis de mes ennemis. Qui n'est pas pour nous est contre nous. Clientélisme et divisions obligent.
5) J'accuse les CC qui, à mes yeux, n'ont rien apporté. Ce sont des instances qui tournent sur elles-mêmes. Je n'accable pas les bénévoles qui se dévouent dans leurs rouages. Je constate.
Conclusion : Nous ne pouvons retenir la mer avec nos mains. Il est impensable que l’agriculture revienne en arrière, que les chasseurs changent de mentalité, que le les associations deviennent une fédération homogène, que les CC ne soient plus qu’une façade.