Publication dangereuse :
J'ai personnellement quelques restes de borréliose, contractée en septembre 2003 ; les symptômes abondamment décrits par une infection à Borrelia étaient présents, je me suis rendu chez mon médecin habituel qui, sur mon insistance, a daigné ajouter une petite croix dans la demande d'analyse sanguine.
L'analyse en question a ramené un diagnostic NUL à la présence de Borrelia : " Tu vois bien, ce n'est qu'une réaction à une piqûre."
Les symptômes apparus dans les semaines suivantes lui ont donné tort : j'avais bel et bien la borréliose. Comment est-ce possible ? La détection se fait sur base de la présence d'anticorps à la bactérie responsable, donc après réaction immunitaire. Il faut quelques jours après l'inoculation pour que les anticorps apparaissent : dans mon cas, la prise de sang a été faite trop tôt !
Lors d'une crise particulièrement aiguë que j'ai eue au Québec, le médecin belge chez qui nous étions hébergés m'a fait lire une publication, non la publication de l'ordre des médecins québecois : on pouvait y lire noir sur blanc que les borrélioses (il y en a plusieurs dans le monde, mais une seule aux USA/Canada) se cachaient, se déguisaient souvent en autre chose de plus connu, entre autres des Lupus et autres joyeusetés bizarroïdes et pas marrantes. Et que, dès que les symptômes habituels étaient manifestes, et quand bien même la détection de la bactérie par analyse sanguine s'était révélée négative, l'administration préventive d'antibiotiques permettait de guérir entre 93 et 95% des patients infectés.
En définitive, à qui se fier ? A un qui veut bien, et qui vous sauve de bien des désagréments, ou à un qui veut pas, et qui vous laisse avec un truc dont on ne se débarrasse jamais complètement ?