Cher Marc,
Vous comprendrez aisément que tout ne peut être repris en détail sur une carte de légitimation.
AR du 10/09/17
Art. 13. § 1er. Le garde champêtre particulier porte la carte de légitimation pendant l'exercice de ses fonctions. Il justifie de sa qualité auprès du citoyen au moyen de cette carte de légitimation.Cependant au dos de celle-ci figurent au moins le N° du territoire de chasse confié à la surveillance du garde champêtre particulier (à ne pas confondre avec un agent du DNF) le nom de son/ses commettant(s) ainsi que le nom de/des ancienne(s) communes sur la/lesquelle(s) le commissionnement est valide.
Cela étant le citoyen doit effectivement s'en tenir à ce que le garde lui affirme. Ce dernier peut être commissionné pour de multiples motifs que le Code Rural exprime ainsi en son art.61
Dans les (communes), les établissements publics et les particuliers ont le droit d'avoir des (gardes champêtres) particuliers pour la conservation de leurs fruits ou récoltes, des fruits et récoltes de leurs fermiers ou locataires, de leurs propriétés de toute espèce, ainsi que pour la surveillance de la chasse et de la pêche qui leur appartiennent.
Si le garde abuse de son autorité il est punissable. D'autre part si la personne interpellée par un GCP a des doutes sur ses prérogatives elle peut s'en informer auprès du gouverneur de la province concernée et plus particulièrement au Service des GCP (un par province).
Le GCP est OPJ (équivalent au grade d'inspecteur-principal de police) sur son territoire pour les matières qui lui sont dévolues ; mettre sa parole en doute, carte de légitimation à l'appui, me semble pousser la méfiance, mais si il y a un doute le Service des Gardes est là pour vous apporter vos apaisements.
Vous savez, sur le commissionnement d'un douanier, par exemple, toutes ses compétences n'y figurent pas non plus et portant il n'est pas compétent pour tout.
De toute façon si le GCP verbalisait pour une infraction qu'il n'est pas autorisé de constater son PV serait frappé de nullité par le tribunal.
Enfin, le GCP peut toutefois rédiger des PV d'information pour les matières qui ne relèvent pas de son autorité.
Un bel exemple qu'il me plaît de rappeler: une nuit un GCP avait été contrôler les carpistes de l'étang soumis à sa surveillance. A son retour il emprunte le chemin de halage du canal. A distance il devine les feux arrière d'un véhicule. Roulant en direction de celui-ci, et arrivé à sa hauteur, il s'aperçoit que c'est un vidangeur qui déverse du purin dans le canal. Il a simplement relevé l'immatriculation du véhicule, sans s'arrêter, a rédigé un PV d'information transmis au Parquet et le vidangeur a été condamné. Comme quoi ...
Ai-je répondu à votre question ?