Je me lance ici sur une planche à savon...
Les forestiers bruxellois se plaignent de ne plus être reconnus en n'étant plus armés et ne plus pouvoir accomplir correctement l'ensemble de leurs missions, ce que je peux comprendre aisément.
Que dire des pauvres GCP ?
Comme les forestiers ils doivent se soumettre au prescrit de l'article 16 du Code d'instruction criminel qui édicte :
"
Art. 16. Les [...] les gardes forestiers et les gardes champêtres particuliers sont chargés de rechercher, chacun dans le territoire pour lequel ils auront été assermentés, les délits et les
contraventions de police qui auront porté atteinte aux propriétés rurales et forestières. <L1998-12-07/31, art. 215, 1°, 018; En vigueur : 01-01-2001> ".
Les GCP peuvent être armés (cfr Art. 62 du Code rural) de fusils à plusieurs coups. Il faut comprendre ici d'une arme à feu conçue pour la chasse. Je ne reviens pas sur le port d'une arme de poing, qui a déjà fait grand débat. Il demeure cependant que pour le public, en raison de son arme, le GCP est un chasseur; au premier abord il n'est pas non plus reconnu comme étant OPJ, passons.
Il y a plus grave à mon avis : si on s'en tient au prescrit de l'Art.12 4° de la loi sur les armes
4° aux gardes particuliers qui peuvent posséder des armes à feu longues telles que celles visées aux articles 62 et 64 du Code rural ainsi que les munitions y afférentes dans le cadre de l'exercice des activités qui leur ont été attribuées par les autorités régionales compétentes et qui exigent selon ces autorités l'utilisation d'une arme sans préjudice des exigences visées dans le Code rural et ses arrêtés d'exécution..
Dites-moi si je fais une lecture trop restrictive, si le GCP est habilité à porter une arme conçue pour la chasse "
dans le cadre de l'exercice des activités qui leur ont été attribuées par les autorités régionales ", cela ne veut-il pas dire qu'en dehors des heures de destruction lui aussi est désarmé ?
J'espère ne pas mettre le choléra dans les poules !