On ne manquera pas d'en parler entre chasseurs à mon avis.
Peut-être, certains chasseurs trouveront certaines parties de cet article plutôt mal choisies, voir ne seront en rien d'accord avec elles. Je peux les comprendre.
La difficulté dans ce genre d'exercice, c'est que vous n'avez jamais la possibilité de savoir à l'avance ce qui va être écrit et comment.
Ainsi par exemple, les éléments de comparaison que je donne entre l'arc et l'arme à feu, l'ont été dans le cadre de comparaison d'actes de régulation des populations de sanglier en zones urbaines et périurbaines. Ce qui était bien le cadre initial de la question et de l'article ensuite rédigé.
Mais à la lecture, on aurait aussi tendance à perdre cet élément essentiel de vue et croire que ces déclarations valent pour tout le reste, surtout si on les retire justement du contexte initial.
Mais dans ce contexte, je maintiens mon opinion, qui était de faire comprendre au journaliste que, contrairement aux éventuelles idées reçues, il est loin d'être facile de tuer un animal en battue (de destruction ou pas) même avec une arme à feu.
Même quand je dis pour ce qui me concerne , "dans une battue je peux parfois tirer 4 ou 5 balles avant d'en mettre une dans l'animal", je reste vrai et honnête avec moi-même. De même quand je dis qu'un chasseur à l'arc à l'affût fait mouche 9 fois sur 10 à moins de 20m.
Maintenant je suis tout à fait d'accord que quand on oppose brut de pomme ces deux déclarations, cela fait plutôt "trash".
Mais bon, j'assume la chose ainsi écrite, et je m'en excuse déjà auprès de ceux que cela aura choqué.
L'interview comporte ce genre de risque, je vous propose d'essayer.
En ce qui concerne par contre le fait de comparer les deux modes de chasse, je peux comprendre que certains n'aiment pas.
Mais je le crois à terme inévitable pour certains cas, comme celui justement qui nous occupe dans l'article, soit la régulation en zone périurbaine et urbaine. Tout simplement par ce que chaque mode de chasse dispose justement de ses propres particularités, qui finalement se complètent pour atteindre l'objectif.
Il ne faut pas non plus avoir une peur panique de l'exercice de comparaison. Comparer n'est pas de fait opposer, mais peut servir aussi à ce que chacun puisse mettre en lumière très clairement ses avantages, ses désavantages et ses limites.
De la comparaison viennent aussi in fine les arguments, et cela nous en avons tous besoin aussi.
Quand la chasse à l'arc se compare ainsi à l'arme à feu dans des cas précis, elle le fait d'abord pour apporter une pierre à l'édifice, pas pour s'attaquer à l'autre.
Cela n'a d'ailleurs jamais été fait de la sorte, et ne le sera pas en ce qui me (nous) concerne.
Un chasseur à l'arc, c'est d'abord et aussi un chasseur, comme les autres, c'est très clair dans notre esprit.