Cas vraiment particulier d’un apiculteur qui se félicite du retour des insecticides néonicotinoides (voir article de presse scanné sur le forum).
http://www.agri-convivial.com/t82007-le ... s-abeillesPhilippe Lecomte est apiculteur dans la Marne et président du réseau biodiversité pour les abeilles.
Il estime que la surmortalité des abeilles est dû aux parasites, aux virus et à la diminution des ressources alimentaires.
L’association promeut les couverts mellifères et les jachères apicoles.
Il mentionne également que l’agriculture fonctionne en cascade. S’il n’y a plus de betteraves, c’est l’industrie de la déshydratation qui prend un coup. Si cette industrie tombe, fini la luzerne déshydratée et donc la luzerne si importante pour les insectes et les abeilles.
Les doses d’insecticide néonicotinoides utilisées lors des tests en laboratoire de l’Inrae sont 10 fois supérieures aux concentrations qu’une abeille peut rencontrer dans la nature.
Au niveau des parasites de l’abeille, le nosema Ceranae serait apparu lorsqu’il y a eu importation massive de gelée royale et miel en provenance de Chine.
Avec le Varoa, ces 2 parasites ont fait augmenter le virus de la maladie noire.
La mortalité est amplifiée par le manque de nourriture.
La disparition de la ressource florale serait donc la principale source de la crise apicole.
La création de zones écologiques sur 0,3% à 0,5% apporterait entre 66 et 88% du pollen nécessaire aux abeilles pendant la floraison.
Bàv,