de vilet alain » 06 Oct 2011, 19:01
Voici ce que j'avais écrit sur lr forum:
Je voudrais ici expliquer un peu plus.
L'extrême raréfaction du petit tétras dans les Fagnes a des origines multiples.
La chasse n'y est quasiment pour rien. J'ai eu l'occasion d'être invité il y a quarante ans au Mont Rigi. J'y ai vu sur une enceinte plus de 10 Tétras!!
Le dérangement surtout en période hivernale est un facteur important. Mais que vaut le Tétras vis-à-vis des touristes sauvages, venus souvent du Nord. Les espèces sonnantes et trébuchantes ont bien plus la cote auprès des syndicats d'initiative, des offices du tourisme, des hôteliers et des restaurateurs.
Ensuite, un endroit où j'ai vu des Tétras : Bourg-Léopold, Brasschaat, et Elsenborn. Des terrains de manoeuvre où régulièrement la bruyère est régénérée suite aux incendies causés par les exercices de tir. Le Tétras a besoin de jeunes bruyères pour s'alimenter !! A chaque incendie c'est le tollé mené par les écolos !!!
De plus les champs de tir sont peu dérangeants, la faune s'habitue très rapidement aux coups de fusils, tirs de mortier et d'artillerie.
Enfin, l'emprise du DNF sur les terrains militaires et autres sont une cause importante de cette raréfaction.
Pour enrésiner à tout va, ces "spécialistes" de la faune et de la flore ont créé aux frais de la population des drains à tout venant. Ils ont enrésiné même les terrains les plus hostiles. Les étendues de bruyère sont à leurs yeux une hérésie économique !! Or c'est essentiel pour le Petit Tétras.
Ces drains se révèlent une cause importante de mortalité parmi les poussins, en effet, si la poule peut passer ces drains sans conséquences, les poussins s'y noient ou meurent d'hypothermie!!
C'est le même modus operandi que pour la Gélinotte, supression du taillis, du récépage. Idem pour le perdreau, disparition des haies, monocultures, pulvérisations etc.
Bref, la rentabilité avant tout, l'ignorance et l'égoïsme poussés au plus haut point.
Idem en ce qui concerne la protection totale de leurs prédateurs naturlels, rapaces, corvidés, mustélidés, ... ,sans compter les espèces invasives.
Que l'on arrête de subsidier à grands frais des diplômés ou doctorants pour pondre des poncifs et que l'on redonne la parole et les moyens d'actions au gens du terroir et à leur bon sens.
La survie des ces espèces est illusoire sauf à exterminer leurs concurrents majeurs, à savoir entre autres une partie de l'espèce humaine !!!
C'est désolant de devoir en arriver à de telles constatations !!
ALAIN