Bonjour@tous
Jeudi 4 octobre, 1ère journée de battue dans la région de Philippeville.
1ère enceinte :
Pumba et moi nous dirigeons rapidement vers notre poste, car nous sommes sur une bonne coupe à sangliers et à chevreuils ; un coup de feu retentit déjà à notre opposé, nous avons le droit de le faire dès qu'il n'y a plus de mouvement sur la ligne ; arrivé a son poste, Pumba n'a pas le temps de charger sa carabine que 6 sangliers vident déjà l’enceinte, son voisin lâche une balle. Quelques balles sont tirées sans succès sur chevreuil.
La traque sort et part se réaligner pour faire la deuxième partie, là aussi quelques balles sont tirées sans succès.
Fin de battue nous allons vers notre voisin, celui-ci nous dit « Je l'avais en plein dans le point rouge, il ne doit pas être loin. », à l'anschuss, nous trouvons une baguette de charme coupée à 80 cm de hauteur, c’est déjà mal parti ..., je suis la trace des sangliers dans le taillis, pas de sang sur les baguettes de charme, nous retournons aux véhicules. En chemin, nous apprenons que rien n'est à terre et que le coup de carabine était destiné à faire rentrer des sangliers qui longeaient l’enceinte.
2ème enceinte :
Nous sommes postés derrière une pointe de bois qui fait face à un champ de maïs ; comme je connais bien la chasse, je sais que nous avons très peu de chance de voir quelque chose, les traqueurs font le maïs, rien, ils commencent à faire la pointe du bois à ma gauche, rien ... , pourtant les sangliers sont souvent là, ils passent devant moi et c’est dans les 400 derniers mètres que ça s’anime, les chiens attaquent un chevrillard il sort en plaine et tombe sur la 7ème balle, en plein cou, et pourtant les 2 chasseurs sont de fins tireurs. Comme quoi ! Ensuite, c’est un brocard 4 pointes qui sort et est tiré de la 1ère balle en plein coffre.
La traque arrive presque à la fin lorsque les chiens lèvent un beau sanglier de +/- 90 kg qui sort et frôle le chasseur, qui le rate.
Après la pause de 12 h, nous allons faire une battue d’une cinquantaine d’hectares, nous sommes postés en plaine, et à cette place ce n’est pas bon, nous n’avons pas le vent pour nous (pour les sangliers).
La traque fait la 1ère partie, quelques coups de carabine sont tirés, elle se réaligne devant moi et repart ; arrivée au milieu, les rabatteurs tombent sur les sangliers : une dizaine de laies avec une trentaine de marcassins de 4-5 kg qui sortent à plusieurs postes mais personnes ne tire.
Je vois au loin un gros sanglier sortir à l’autre coin de la battue, et se fait lamentablement rater en plaine ; la traque redescend vers moi, ils font lever une bête rousse qui est ratée à ma droite ; ensuite une chèvre, mais on ne peut les tirer, elle remonte de nouveau et au milieu tombe sur un verrat qui rebrousse et qui se fait tirer en marteau dans le bois, 2 postes plus loin, il fait un bon 100 kg plein ; la fin de battue est sonnée, résultat : un beau verrat et un superbe brocard 6 pointes.
Lorsque l’on videra le verrat, mon frère retrouvera la balle, une 9.3x62 Norma Vulkan de 15 g contre la peau.
Bilan de la journée 2 brocards, 1 chevrillard et un verrat
steph