De plus en plus, l'urbanisation gagne les espaces boisés et leur proche périphérie, soit le domaine de vie de divers gibiers, parmi lesquels les chevreuils, cerfs et sangliers.
Ceux qui ont fait bâtir le savent, construire représente un effort financier non négligeable et nécessite une gestion rigoureuse pour éviter les dépassements de budget.
Beaucoup d'entre nous ont pu le constater, l'aménagement des abords d'une nouvelle habitation représente un poste de dépense assez conséquent. Si, en général, on ne rechigne guère à investir pour avoir de belles pelouses, il est un élément qui est rarement pris en compte : la pose d'une clôture efficace pour éviter les intrusions du gibier, particulièrement celles des sangliers, qui causent des dégâts aussi spectaculaires que coûteux à réparer.
Il faut rappeler que, même si l'une ou l'autre juridiction s'est fourvoyée en sens contraire, la loi du 14 juillet 1961 en vue d'assurer la réparation des dégâts causés par le gros gibier ( http://environnement.wallonie.be/legis/ ... sse002.htm ) ne vise que les dommages causés aux champs, fruits et récoltes, et non aux pelouses et jardins d'agrément !
Dès lors, l'adage empreint de toute la sagesse populaire "Mieux vaut prévenir que guérir" trouve tout particulièrement à s'appliquer pour qui veut éviter de découvrir un matin ses pelouses ravagées par une intrusion nocturne des bêtes noires.
On n'insistera donc jamais assez sur les judicieux conseils prodigués sur son site par l'asbl Fourrages Mieux en vue de prévenir les dégâts aux jardins (dossier téléchargeable gratuitement) : http://www.fourragesmieux.be/Documents_ ... er_fin.pdf ainsi que pour l'installation d'une clôture électrique efficace : http://www.fourragesmieux.be/Documents_ ... _09_10.pdf
Assez étrangement, de ce que nous ont dit plusieurs nouveaux propriétaires ruraux, qui pensaient, à tort, pouvoir demander aux chasseurs des bois voisins de les indemniser, aucune information concernant l'existence de ces brochures ne leur a été fournie par les administrations auxquelles ils ont eu à faire jusque là.
Voilà qui est fait, en tout cas pour les internautes.
Bien à vous,
C.