Il y a 30 ans, en Ardenne liégeoise, quand il était averti qu'une prairie allait être fauchée, notre vieux garde parcourait la parcelle avec un de ses chiens qui, sans y toucher, lui indiquait quand il découvrait un animal; il plantait alors une solide baguette à proximité et le fermier prenait soin de la contourner (avec son petit tracteur et sa barre faucheuse, puis sa rotative) ou le garde l'enlevait et le déposait à l'abri hors de la parcelle, à la limite.
A l'époque, on ne travaillait guère la nuit dans nos campagnes, sauf quand la pluie menaçait et qu'il fallait préserver le foin déjà coupé !
L'agriculture industrielle n'avait pas encore tout bouleversé, sinon anéanti...
Bien à vous,
C.
À force d'être déçu par les autres, je finirai bien par croire en moi. (Frédéric Dard)
Regarde ton chien dans les yeux et tu ne pourras pas affirmer qu’il n’a pas d’âme. (Victor Hugo)
La taquinerie est la méchanceté des bons. (Victor Hugo)