Steph :
Tir de nuit avec la méthode du kirrung en utilisant un trommel : https://www.youtube.com/watch?v=D5cUDKTVnSM&t=530s , usage du modérateur de sons et de la lunette à vision nocturne.
Pour le cerf, à entendre certains, ils ne sont là que de la fermeture jusqu'à la veille de l'ouverture; il faut faire comme en Allemagne : la bichette du 01/06 au 31/01, le daguet du 01/06 au 28/02, la biche du 01/08 au 31/01, le faon du 01/08 au 28/02 et le cerf boisé du 01/09 au 28/02.Où ?
Appâtage au Trommel :
- En plaine ? C'est attirer les sangliers en plaine, hors des bois
- Au bois ? C'est les repousser hors des bois alors que, là, ils ne font pas de dégâts agricoles
Tir de nuit : OK, avec modérateur, pourquoi pas ? Le législateur va peut-être enfin obéir à ses devoirs consistant à appliquer les directives européennes consistant en la protection du système auditif des personnes; avec lunette permettant l'identification certaine
OUI.
HORS DES BOIS UNIQUEMENT, en pirschant, on peut faire des merveilles ; à l'affût, ça ne va pas durer plus de quelques semaines avant que les sangliers n'évitent les lieux où on les attend. Pour faire les choses efficacement, il faudrait, non un tireur isolé, mais des vrais pelotons d'exécution, ET ne pas laisser de témoins vivants (entendez pas de sanglier témoin).
Pour l'instant, les utilisateurs d'engins de tir nocturne ont comme seul avantage, mais celui-ci est de taille : ils trouvent les sangliers, et peuvent identifier avec certitude comme tirer avec précision, ce qui est est un grand pas en avant pour le bien-être animal. Mais les sangliers s'adaptent très vite, d'où l'obligation d'éviter la survie de témoins.
DE QUOI A-T-ON PEUR EN B, EN RW ? Des braconniers ? Depuis l'avènement de l'AFSCA, ils ont disparu faute de clients dans l'horeca et chez les bouchers véreux : aucun n'ose se risquer à...
En ce qui concerne les ouvertures allongées, on s'apercevra assez vite que les animaux changent leur comportement : une biche dont on tire la bichette ou le daguet, ce dont elle est témoin, disparaît pendant des mois; dans certains cas précis connus pendant des années. En fait, on ne peut faire usage de la possibilité qu'en juin-début juillet alors que les biches ne sont accompagnées que de leur faon, et que leurs jeunes de l'an passé sont à la plaine de jeux avec leurs cousins et cousines du même âge.
Au fait : Le cerf boisé ouvre, non le 01/09, mais le 01/08. Et la biche, du 01/09 et non du 01/08.
BCAE
Imaginons un plan de tir "sanglier"; pour avoir une certaine efficacité, on devrait obtenir une modification du CDC des territoires loués, car trop de limitations : nombre de jours de chasse, pas les WE et jours fériés, nombre de postes, distance entre postes, ... etc.
Pour l'affût : interdiction d'être au bois avec une arme 3 heures après le lever, jusqu'à 2 heures avant le coucher du soleil, est une aberration DNF : le sanglier dormirait pendant la journée ??Un plan de tir sanglier : il n'est pas encore là et je reste
dubitatif, non seulement quant à son efficacité, mais aussi et surtout quant à sa pertinence : on risque fort de créer un monstre qu'on ne pourra pas contrôler, comme tant de choses.
Les CDC : la seule limitation encore défendable est "ni WE ni jours fériés", le reste est passé à la trappe des nouveaux CDC domaniaux notamment; les heures d'affût/approche : toujours frappées de débilité profonde à mon sens.
Ce qui manque, à mon sens, mais ça participe à ma réputation d'iconoclaste, c'est une limitation de la durée des baux de chasse à par ex 3 ans, avec reconduction possible, uniquement si les prélèvements sont suffisamment importants pour notamment remplir le CDC PEFC. Le gros problème sera toujours de définir le "suffisamment important" sans tuer la bonne volonté.
Les hot spots des problèmes de sangliers : les régions où le paysage est entrelardé de bois et de plaines cultivées ou de prairies exploitées ET, dans ces régions, les sous-régions où les propriétés boisées de particuliers sont majoritaires vis-à-vis des biens de propriétaires publics. On peut nommer par exemple le Condroz où la situation est catastrophique en beaucoup d'endroits. L'Entre Sambre-et-Meuse et la Gaume ne devraient pas échapper à ce sort.
Pour les cas qui me sont connus, le triangle Huy - Sprimont - Liège concentre un tas de problèmes aigus.
On y trouve, en beaucoup d'endroits et en majorité écrasante, des propriétés boisées de particuliers où aucun CDC n'est d'application. Ce qui n'enlève rien au fait que je trouve certaines clauses de CDC complètement débiles.