Dans les années '60, on a créé le culte du superflu ... et on l'a entretenu avec précaution, pour que ce superflu devienne l'essentiel avec les conséquences que tout le monde observe partout : la raréfaction ou même disparition, en ville, des commerces vivriers comme épiceries, boucheries, boulangeries, merceries, laiteries, tailleurs, cordonniers où les consommateurs faisaient leurs courses ; pis: on a fait disparaître cette catégorie de commerçants en inventant de rendre la ville aux piétons, on a créé des rues piétonnes et enlevé des zones de parking de courte durée pour que les dames, principalement, puissent s'adonner à un comportement nouveau : le shopping, qui n'est jamais qu'une promenade pour oisifs en quête de trouver des choses superflues et chères auxquelles on n'avait même pas pensé soi-même. Magasins de luxe précaire, marques de luxe, outils de professionnels du luxe à prix professionnels pour des amateurs, mode, cacailles, bimbeloteries, instituts de beauté, visagistes, restaurants, agences de voyage : qui va le plus loin pour le plus cher et le plus longtemps ? Ces commerces n'engendrent pas de nécessité de véhicule pour transport des achats...
Bref, on a créé des besoins qui n'existaient pas et on a favorisé ce culte du superflu, au point d'en faire une part très importante de l'économie.
Et... que voit-on maintenant ? Hé bien, cette économie du superflu à tout prix a des difficultés, va vers la faillite, au contraire des commerces essentiels, qui ont été obligés de migrer vers des zones extérieures pour lesquelles il faut évidemment prendre sa voiture et où le parking est facile.
Résultat des courses (sans jeu de mots) les zones intracitadines vont mourir, se désertifier, devenir des coupe-gorges, des nids de radicalisation, les immeubles de style ancien ne valent plus rien, sont acquis par des communautés religieuses notamment, elles en font ... rien, jusqu'à la dégradation finale de ces immeubles qui deviennent dangereux et qu'il fut détruire.
Le patrimoine local disparaît et ça devient des terrains vagues où la violence est le pain quotidien, des zones de non-droit.
Voilà où conduit le culte du superflu.
Tout va mal
La fin est proche, c'est la fin du monde, repentez-vous