Je ne suis pas le seul à me poser des questions sur l'avenir de la chasse au PG.
Plus concrètement: je suis garde sur un territoire de 250 ha. Depuis 3 ans la population de PG ne fait que diminuer en augmentant les moyens de gestion, dont le nourrissage toute l'année et la multiplication des mangeoires.
Sur les 250 ha, il y a +/-6 ha de friches et bosquets (cette année 11 ha de maïs grain et 15 ha de place de lin comme un tapis de table).
Le renard est régulé. La perdrix a pratiquement disparu et le lièvre connaît une diminution drastique.
Cette année, malgré un hiver sans neige et un printemps précoce, sec et chaud, je voyais bien que la reproduction était maigre.
Mes comptages nocturnes étaient révélateurs.
Heureusement que "le patron" se rend à l'évidence. Nous avons fait 1/2 journée aujourd'hui pour tirer 2 lièvres et 1 coq en 3 battues.
Il y a 4 actionnaires qui ont droit à 2 invités. Il y a 5 journées de chasse annuelles, qui sont réduites au fur et à mesure de la saison.
EST-CE VIABLE ?
Payer les droits d'une part, et les actionnaires payer leur action en invitant des chasseurs qui ne tireront pas,
EST-CE VIABLE ?
Les 4 actionnaires sans invité ? Le patron chassant seul, ou presque, en supportant tous les frais ?
Je crois qu'on ne peut pas tricher et qu'il faut savoir dire les choses avec franchise.
Personnellement, je n'ai pas la solution en poche.
J'ai interrogé plusieurs chasseurs sur leurs premiers jours post ouverture; le lièvre serait en régression partout.
CL vient de nuancer par son post dans "Observations et reproduction 2014".
Mais que signifie "pas mal de lièvres" ? Il faut une superficie et un nombre.
Je sais également qu'il faut prélever les intérêts et pas le capital, mais quand il reste à peine le capital ?
Il faut se contenter de ce qu'il y a, certes ! Mais alors c'est du gibier qui vaut son pesant d'or.
Si vous répondez, répondez franchement. Il n'y a pas de honte à avouer notre impuissance.
Merci à tous !