Une fois encore, vous mettez le doigt où cela risque de faire mal...
Tout en appliquant à la lettre l'adage "Si vous n'aimez pas, n'en dégoûtez pas les autres", pour ma part, il y a longtemps que je n'ai plus chassé au petit gibier, n'ayant pas le privilège d'être invité sur des territoires où en subsiste du naturel, lesquels se comptent sur les doigts de la main, notamment pour cause de destruction des biotopes.
En effet, il m'intéresse "fort peu" de participer à un exercice dans lequel le "gibier", même s'il vole bien, a un comportement fort peu naturel.
A titre d'exemple, un ami me signalait récemment que, les perdreaux, lâchés dans les règles, s'étant réfugiés dans les maïs, il s'en était levée une nuée telle celles communes aux étourneaux...
Ceci dit, mais cela n'engage que moi, je suis d'avis que si, sous le vocable de "gibier de repeuplement", on continue à lâcher du gibier de tir, même en respectant les dates légales, on fournit de sacrés arguments à nos détracteurs pour faire interdire, comme ils en rêvent, la chasse au petit gibier.
Lâcher après la fermeture implique d'avoir des biotopes favorables, de réguler les prédateurs, de s'abstenir de chasser pendant un temps X, ainsi que de limiter les prélèvements durant un temps Y.
Mais, on ne maîtrise pas les nouvelles méthodes de culture, qui risquent d'anéantir bien des efforts...
Bien à vous,
C.